Les Appy dans la Guerre de 14


Albert Augustin APPY
(1886-1914)
de Maubec (Vaucluse)
Mort pour la France

Tué à l’ennemi à Beausite (Meuse) le 7 septembre 1914, à 27 ans

Sergent au 34e Régiment d’Infanterie coloniale
(frère de Jean Albert APPY et de Hubert Louis APPY)

Journal Officiel du 30 octobre 1920 :
« Sergent : brave sous-officier. Tombé glorieusement au champ d’honneur le 7 septembre 1914 à Beauzée. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

Extrait du Journal de Marche du 34e Régiment d’Infanterie coloniale :
Le 7 septembre à huit heures le Régiment reçoit l’ordre d’attaquer : 1er objectif – Beauzée-sur-Aire ; 2e objectif – la Côte 264 au nord de Beauzée. Le 312e à droite doit marcher sur Beauzée par les crêtes au nord d’Amblaincourt.
A 8h30, le 34e Colonial débouche du Bois Chanel, le 1er Bataillon est en tête, le 2e Bataillon le suit, utilisant les mêmes passages. Le 1er Bataillon se déploie à la crête de la croupe S. O. de Beauzée, mais ne peut progresser au-delà de la route Beauzée-Erize. Le 2e Bataillon se déploie à droite du 1er et légèrement en retrait. Toute progression est désormais impossible et jusqu’à 15h30 le régiment reste sous le feu des batteries allemandes ainsi que des mitrailleuses et des tirailleurs cachés dans des tranchées devant Beauzée.
Le Lt-Colonel MOREL avait été tué dès le début de l’action et le Commandant THAL vers 14 heures.
L’ordre arrive de se replier sur Courcelles où le Régiment au commandement du Capitaine HUGON reçoit l’ordre d’aller établir des tranchées à l’est d’Issoncourt. Cette journée nous coûtait 20 officiers tués ou blessés et 619 hommes tués, blessés ou disparus.


Alexandre Hilarion APPY
(1890-1970)
de Rustrel (Vaucluse)

Soldat au 58e Régiment d’Infanterie
(frère de Laurent Louis APPY, de Léon Marie Calixte APPY et de Baptistin APPY )

Fait prisonnier de guerre à Dieuze (Moselle, arrondissement de Château-Salins) le 25.08.1914 – Interné à Nuremberg (Bavière, Allemagne) jusqu’au 30 octobre 1918.


Antoine APPY
(1878-1918)
de Gignac (Vaucluse)
Mort pour la France
Croix de guerre avec palme
Chevalier de la Légion d’Honneur

Mort à Ailly-sur-Noye (Somme) le 24 avril 1918, à 40 ans

Lieutenant au 203e Régiment d’Infanterie
(frère de Toussaint APPY)

Fait d’arme lui ayant valu une citation à l’ordre de l’armée :
A commandé sa compagnie le 26 septembre 1915 à Massiges (Marne, arrondissement de Sainte-Menehould) avec une extrême énergie. A sauté le premier dans la tranchée ennemie et fait le premier prisonnier qu’il a montré à ses hommes pour exciter leur courage. A été grièvement blessé sur la position conquise : « plaie pénétrante cuisse gauche par balle avec fracture du fémur ». (Journal Officiel du 15 décembre 1915)

Contexte :
Lors de la Grande Guerre, la Main de Massiges marque la limite Est du front de Champagne, à la jonction du front de l’Argonne. Les Allemands se sont dès leur repli début septembre 1914, retranchés sur cette hauteur naturelle dont chaque doigt forme un bastion de cette forteresse naturelle. C’est sur cet obstacle que butent les troupes françaises qui participaient à la contre-offensive succédant à la première bataille de la Marne. Haut lieu des combats de Champagne, cette position stratégique a été le théâtre d’âpres combats de 1914 à 1915.

Extrait du Journal de marche du 203e Régiment d’Infanterie pour le 24 avril 1918 :
Violent bombardement du sous-secteur ; quelques obus sur Jumel.
Pertes du jour : 2 tués (le lieutenant Antoine APPY et un soldat) et 17 blessés.


Auguste Alexandre APPY
(1880-1943)
de La Roque d’Anthéron (Bouches-du-Rhône)

Clairon au 163e Régiment d’Infanterie
(frère de Léon Félicien APPY)

Mobilisé du 3 août 1914 au 28 janvier 1919. – Parti aux armées du 28 février 1915 au 21 janvier 1919.


Baptistin APPY
(1897-1987)
de Gargas (Vaucluse)

Soldat au 1er Régiment d’Infanterie
(frère d’Alexandre Hilarion APPY, de Laurent Louis APPY et de Léon Marie Calixte APPY)

Mobilisé du 10 janvier 1916 au 25 septembre 1919.

Blessé le 30 avril 1918 à Varesnes (Oise, arrondissement de Compiègne) : « petite plaie arcade sourcilière, fracture maxillaire inférieure par éboulement ».


Casimir Alfred François APPY
(1897-1987)
d’Alger (Algérie)

Soldat au 276e Régiment d’Artillerie de campagne
(frère de Lazare Marius APPY)

Engagé volontaire du 28 novembre 1915 au 10 mars 1919.

Médaille de la Victoire – Médaille commémorative de la Grande Guerre.


Edmond Jean Jacques APPY
(1898-1948)
de St-Martin de La Brasque (Vaucluse)

Canonnier au 63e Régiment d’Artillerie (DCA)

Mobilisé du 3 mai 1917 au 23 octobre 1919.

Médaille de la Victoire – Médaille commémorative de la Grande Guerre.


Élie APPY
(1894-après 1947)
de Pertuis (Vaucluse)

Caporal au 3e Régiment d’Infanterie
(frère de Marcel APPY)

Mobilisé du 9 septembre 1914 au 15 septembre 1919.

Fait d’arme lui ayant valu une citation à l’ordre du régiment :
Pour avoir, dans la nuit du 14 au 15 mars 1915, été relever des morts appartenant au 24e chasseurs alpins et laissés sur le terrain depuis le 28 octobre 1914. Malgré l’état de décomposition des corps a accompli sa mission jusqu’au bout en les ramenant à l’arrière de la tranchée française où ils ont été inhumés et où ils ont reçu les honneurs militaires.

Fait prisonnier de guerre à Lombardsyde (Flandres – Belgique) le 21 mai 1916 – Interné au camp de Giessen (Hesse, Allemagne) – Évadé le 20 octobre 1918.


Eugène Louis APPY
(1894-après 1942)
de Paris

Sergent au 15e Régiment du Train

Mobilisé du 2 septembre 1914 au 11 janvier 1919.


François Louis APPY
(1893-1965)
de Cavaillon (Vaucluse)

Exempté


Henri Fernand APPY
(1890-1915)
de Bouïra (Algérie)
Mort pour la France

Tué à l’ennemi à Sedd-Ul-Bahr (Dardanelles, Turquie) le 12 juillet 1915, à 24 ans.

Tambour au 1er Régiment de marche d’Afrique (4e Régiment de Zouaves)

Journal Officiel du 1er juin 1922 :
« Soldat brave et discipliné. Tombé au champ d’honneur le 12 juillet 1915 à Sedd-ul-Bahr, en faisant son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

Journal de marche du 1er Régiment d’Afrique pour le 12 juillet 1915 :
4h30 : Évacuation par le 2e bataillon de la ligne pour permettre la préparation d’artillerie.
7h30 : L’artillerie allonge son tir ; la compagnie d’attaque du 2e bataillon réoccupe la ligne. Bombardement de l’artillerie turque.
7h35 : L’attaque se déclenche et la compagnie d’assaut occupe sans coup férir la ligne ; elle est appuyée immédiatement par la compagnie de soutien ; mais la position enlevée devient rapidement précaire en raison de feux d’enfilade.
8h00 : Une contre-attaque turque est repoussée ; la section de mitrailleurs flanque à gauche l’attaque, dépassant ainsi la ligne ; elle éprouve de grosses pertes ainsi que quelques éléments du 2e bataillon qui avaient suivi le même mouvement ; ces éléments sont obligés de regagner la ligne occupée par le reste du 2e bataillon.
8h50 : Il est fait appel à un bataillon du 4e colonial dont 2 compagnies viennent renforcer la ligne occupée et très affaiblie par des pertes.
10h45 : Une contre-attaque turque est repoussée.
15h15 : Nouvelle attaque turque repoussée.
17h00 : La contre-attaque turque sur les mêmes points également repoussée.

Contexte :
La bataille de Sedd-Ul-Bahr se déroule pendant l’expédition des Dardanelles et au cours de laquelle les forces franco-britannique débarquent dans la péninsule de Gallipoli.


Hubert Louis APPY
(1895-1968)
de Maubec (Vaucluse)
Croix de guerre – Étoile de bronze
Médaille militaire
Chevalier de la Légion d’Honneur

Soldat au 105e Régiment d’Infanterie
(frère d’Albert Augustin APPY, mort pour la France, et de Jean Albert APPY)

Mobilisé du 12 décembre 1914 au 8 septembre 1919.

Blessé lors de la bataille de la Somme, le 14 septembre 1916 à Maurepas (Somme) par un éclat d’obus, à la tête et à la main.
Blessé lors de la bataille du Chemin des Dames, le 7 octobre 1916 à Craonne (Aisne) par une balle, au côté droit.
Blessé lors de l’attaque du plateau de Vauclerc, le 16 avril 1917 à Vauclerc (Marne) par une balle, au pied gauche.
Intoxiqué par les gaz le 15 juillet 1918 lors de l’attaque du bois de Reims.

Citation à l’ordre de la Brigade pour son action du 14 septembre 1916 :
Soldat de 2e classe – 13e Compagnie du 201e Régiment d’Infanterie
« Agent de liaison très dévoué, a assuré très courageusement la liaison avec le régiment voisin malgré un violent bombardement. Blessé, a continué à assurer son service. »

Citation à l’ordre du Régiment le 22 avril 1917 (n° 409) :
Soldat de 1ère classe – 13e Compagnie du 201e Régiment d’Infanterie
« Très brave. Blessé le 16 avril 1917 en traversant un violent tir de barrage ennemi alors qu’il portait des ordres très urgents. »


Jean Albert APPY
(1889-après 1947)
de Maubec (Vaucluse)

Sergent au 7e Régiment du Génie
(frère d’Albert Augustin APPY, mort pour la France, et de Hubert Louis APPY)

Mobilisé du 11 août 1914 au 11 novembre 1918.

A fait partie de l’Armée d’Orient du 14 octobre 1917 au 08 novembre 1918.


Jean André APPY
(1889-après 1947)
de Maubec (Vaucluse)

Soldat au 58e Régiment d’Infanterie

Mobilisé du 3 août 1914 au 1er avril 1919.

Fait prisonnier de guerre à Dieuze (Moselle) le 21 août 1914 – Interné à Stuttgart (Bade-Wurtemberg, Allemagne) – Rapatrié le 15 décembre 1918.


Jean Baptiste APPY
(1869-1927)
de Roussillon (Vaucluse)

Soldat au 141e Régiment d’Infanterie

Mobilisé du 21 février 1915 au 20 mars 1915 – Maintenu à disposition jusqu’à la fin des hostilités.


Jean Robert APPY
(1893-1915)
de Paris
Mort pour la France
Croix de guerre

Mort aux Éparges (Meuse) le 11 novembre 1915, à 22 ans.

Soldat au 303e Régiment d’Infanterie
(frère de Stephen Eugène Victor APPY, mort pour la France)

Citation à l’ordre de la division pour son action du 16 août 1915 :
« Au cours d’un violent bombardement, s’est spontanément porté au secours de deux hommes blessés et a fait deux fois, sous les obus, le trajet du lieu de l’accident au poste de secours pour aider à leur transport. »

Journal Officiel du 19 février 1920 :
« Soldat d’une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France le 11 novembre 1915 aux Éparges en faisant vaillamment son devoir. Une citation antérieure. Croix de guerre avec étoile d’argent. »

Journal de marche du 303e Régiment d’Infanterie pour le 11 novembre 1915 :
Matin sans incident.
13h30 : Explosion du fourneau de mine. L’explosion creuse un entonnoir de forme irrégulière. Deux sapes sont poussées de notre tranchée. Des guetteurs occupent leurs extrémités. Sitôt l’explosion de la mine, les Allemands bombardent avec des obus de 105 et de 88. De notre côté, le 75 exécute un tir de neutralisation au moment de l’explosion.
Pertes : 1 tué (Appy) et 3 blessés


Joseph Daniel APPY
(1878-1915)
de Lacoste (Vaucluse)
Mort pour la France

Tué à l’ennemi à Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais) le 23 juin 1915, à 37 ans

Soldat au 285e Régiment d’Infanterie

Décédé des suites de blessures de guerre à l’hôpital de Noeux-les-Mines.

Journal Officiel du 5 décembre 1919 :
« A toujours été un vaillant soldat, faisant constamment preuve de courage et de dévouement. Mort glorieusement pour la France le 23 juin 1915. A été cité. »


Joseph Philippe APPY
(1884-1939)
de Maubec (Vaucluse)

Soldat au 132e Régiment d’Infanterie
(frère de Laurent Justin Louis APPY)

Mobilisé du 1er décembre 1914 au 4 avril 1917 – Réformé pour limitation des mouvements du pied gauche.

Blessure lors de la bataille des Éparges (Meuse) le 2 avril 1915 par un éclat d’obus, à l’avant-bras gauche.


Jules APPY
(1901-1970)
de Lourmarin (Vaucluse)

Exempté


Justin Marius APPY
(1898-1918)
d’Avignon
Mort pour la France
Croix de guerre – Étoile de bronze – Étoile d’argent

Tué à l’ennemi à la côte 119 Est de Bernot (Aisne) le 15 octobre 1918,
à 19 ans.

Soldat au 132e Régiment d’Infanterie

Citation à l’ordre de la division pour son action du 29 juin 1918 :
« Soldat faisant partie d’une patrouille, a attaqué avec résolution un ennemi très supérieur en nombre et l’a mis en fuite, contribuant à la capture de plusieurs prisonniers et cadavres ramenés. »

Citation à l’ordre du régiment pour son action du 15 octobre 1918 :
« Soldat d’un calme, d’une bravoure et d’un dévouement remarquables. Tombé glorieusement le 15.10.1918 en se portant crânement à l’assaut d’une position ennemie violemment défendue par de nombreuses mitrailleuses. » (Journal Officiel du 3 septembre 1920)

Journal de marche du 132e Régiment d’Infanterie pour le 15 octobre 1915 :
À 6h30, le régiment relève les éléments de la 60e division d’infanterie par dépassement. Une violente réaction des mitrailleuses et de l’artillerie ennemies a arrêté la progression de la division. Le 132e RI seul a atteint ses objectifs. L’ennemi contre-attaque plusieurs fois dans la journée pour reprendre le terrain, mais il est repoussé.
Pertes : 11 tués (dont Justin Marius APPY), 61 blessés


Laurent Justin Louis APPY
(1896-1923)
de Vaugines (Vaucluse)

Soldat au 10e Régiment d’Infanterie
(frère de Joseph Philippe APPY)

Mobilisé du 11 avril 1915 au 23 août 1919.

A fait partie de l’Armée d’Orient du 20 mai 1916 au 23 août 1919.


Laurent Louis APPY
(1893-1978)
de Gargas (Vaucluse)

Soldat au 276e Régiment d’Artillerie d’Afrique
(frère d’Alexandre Hilarion APPY, de Léon Marie Calixte APPY et de Baptistin APPY)

Mobilisé du 4 août 1914 au 30 août 1919.


Lazare Marius APPY
(1901-1902)
de Carnot (Algérie)

Déclaré insoumis en 1921 parce qu’il ne s’est pas présenté…
puisqu’il était mort à 7 mois et que, contrairement au Lazare de l’Évangile, il n’avait pas ressuscité !
De toute façon, aurait été trop jeune pour participer à la 1ère Guerre mondiale.
(frère de Casimir Alfred François APPY)


Léon Félicien APPY
(1877-1941)
de La Roque d’Anthéron (Bouches-du-Rhône)

Services auxiliaires
(frère d’Auguste Alexandre APPY)

Mobilisé du 29 décembre 1914 au 9 février 1919.


Léon Marie Calixte APPY
(1895-1923)
de Lioux (Vaucluse)

Soldat au 66e Régiment d’Artillerie de campagne
(frère d’Alexandre Hilarion APPY, de Laurent Louis APPY et de Baptistin APPY)

Mobilisé du 18 décembre 1914 au 16 septembre 1919.

A commencé la guerre dans l’Infanterie puis, victime de gelure au pied gauche, il passe dans l’artillerie en février 1917.


Louis APPY
(1870-1956)
de Cadenet (Vaucluse)

Soldat au 35e Régiment territorial d’Infanterie

Mobilisé du 4 octobre 1914 au 7 juillet 1917.


Louis Célestin APPY
(1877-1951)
d’Avignon (Vaucluse)

Maréchal des logis de la Gendarmerie

Mobilisé du 12 septembre 1915 au 23 octobre 1919.


Marcel APPY
(1887-après 1934)
de Pertuis (Vaucluse)

Soldat au 6e Bataillon colonial du Maroc
(frère d’Élie APPY)

Mobilisé du 20 février 1915 au 11 novembre 1918.

A fait partie de l’Armée d’Orient du 18 décembre 1916 au 25 juin 1918.


Michel Jules APPY
(1898-1964)
de Gargas (Vaucluse)

Soldat au 2e Groupe Aviation

Mobilisé du 29 avril 1918 au 17 mars 1921.


Pierre Marius Albert APPY
(1898-après 1940)
d’Avignon (Vaucluse)

Soldat au 84e Régiment d’Artillerie lourde

Mobilisé du 30 novembre 1916 au 28 novembre 1920.


Stephen Eugène Victor APPY
(1891-1918)
de Paris
Mort pour la France

Tué à l’ennemi à Grivesnes (Aisne) le 4 avril 1918, à 27 ans.

Lieutenant au 25e Bataillon de Chasseurs à pied
(frère de Jean Robert APPY, mort pour la France)

Citation à l’ordre de la Brigade (n° 55) le 5 octobre 1916 : non retrouvée.

Citation à l’ordre de la Brigade (n° 71) le 30 avril 1917 : non retrouvée.

Citation à l’ordre de l’Armée (n° 20) le 4 avril 1918 :
« Officier très brave et plein d’entrain, qui s’est déjà distingué en maints combats. Le 4 avril 1918, commandant une section en première ligne, au cours d’une forte contre-attaque ennemie, a su conserver le terrain qui lui était confié en repoussant les vagues d’assaut allemandes. Est glorieusement tombé face à l’ennemi. Deux citations antérieures. » (Journal Officiel du 7 janvier 1920)

Journal de marche du 25e Bataillon de Chasseurs à pied pour le 4 avril 1918 :
1h00 : Les déclarations d’un prisonnier font prévoir une attaque sur Grivesnes en bonne heure le matin.
3h00 : Un groupe d’Allemands tente de surprendre nos postes de la compagnie du centre ; un blessé est fait prisonnier.
3h30 : De nouveaux groupes ennemis tâtent notre ligne sans résultat.
5h00 : Un bombardement violent d’artillerie de campagne et d’artillerie lourde se déclenche sur tout le quartier et le village de Grivesnes. Les arrières sont vivement canonnés par obus de gros calibre et obus à gaz.
8h30 : Une attaque violente sur tout le front du bataillon. Cette attaque s’étend également au nord et au sud. De nombreuses vagues de la Garde prussienne se portent à l’assaut de nos tranchées ; elles débouchent du parc par les brèches existant dans les murs, menaçant par le nord et le nord-est toute la lisière est du village. Le lieutenant Appy y est tué. Des mitrailleuses en position dans le mur avoisinant l’église brisent l’attaque vers la partie nord-est ; d’autres mitrailleuses dans la tranchée suivant le chemin de terre conduisant au moulin arrêtent tous les efforts vers l’est du village.


Toussaint APPY
(1875-1964)
d’Apt (Vaucluse)

Services auxiliaires
(frère d’Antoine APPY, mort pour la France)

Mobilisé du 3 août 1914 au 6 février 1919.


Victor François APPY
(1876-1958)
de Cadenet (Vaucluse)

Conducteur territorial

Mobilisé du 3 août 1914 au 2 mars 1919.

Blessé le 9 mai 1915 à Neuville Saint-Vaast (Pas-de-Calais) par balle, au bras droit.
Blessé le 24 août 1916 à Verdun (Meuse) par un éclat d’obus, plaie pénétrante à l’avant-bras.

Citation à l’ordre du service automobile de l’Armée, le 30 mars 1917 :
« Excellent soldat, s’est conduit avec beaucoup de calme et de dévouement. A été blessé deux fois. »


Joseph APPIA
(1874-1945)
de Puyvert (Vaucluse)

Soldat au 118e régiment territorial d’Infanterie
2e groupe Aviation

Mobilisé du 3 août 1914 au 3 janvier 1919.


Alexandre Joseph François APY
(1887-1914)
d’Annecy
(Haute-Savoie)
Mort pour la France

Tué à l’ennemi le 28 août 1914 à Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle), à 27 ans.

Soldat au 230e Régiment d’infanterie
(frère de Paul Louis Edmond APY)

Mobilisé le 4 août 1914.


Frédéric Alphonse APY
(1891-après 1934)
de Paris

Caporal, Secrétaire d’état-major

Mobilisé du 2 août 1914 au 9 août 1919.

A participé à l’Armée d’Orient du 01.05.1916 au 01.08.1917.

Médaille commémorative française de la Grande Guerre
Médaille de la Victoire
Médaille commémorative d’Orient
Médaille commémorative Serbe


Léon Paul APY
(1885-1916)
d’Annecy
(Haute-Savoie)
Mort pour la France

Tué à l’ennemi le 25 octobre 1916 à Vaux-devant-Damloup (Meuse), à 30 ans.

Caporal au 230e Régiment d’infanterie
(frère de Louis Joseph APY)


Louis Joseph APY
(1890-après 1963)
de Cruseilles (Haute-Savoie)

20e escadron du Train
(frère de Léon Paul APY, mort pour la France)

Mobilisé du 3 août 1914 au 6 août 1919.


Paul Joseph APY
(1881-1914)
de Mandray (Vosges)
Mort pour la France

Tué à l’ennemi à Wingles (Pas-de-Calais) le 5 octobre 1914, à 33 ans.

Soldat au 158e Régiment d’Infanterie


Paul Louis Edmond APY
(1886-1975)
de Sallanches (Haute-Savoie)

1er Groupe d’aviation
(frère d’Alexandre Joseph François APY, mort pour la France)

Mobilisé du 24 octobre 1914 au 2 mars 1919.